Parce que ce n’est apparemment pas le cas de beaucoup de Belges.
Tous les deux ans, la Direction Prévention incendie du SPF Intérieur en collaboration avec l’asbl ANPI, interroge un millier de personnes pour le Moniteur de prévention incendie. Les résultats sont pour le moins édifiants.
Environ 25 000 incendies se produisent chaque année en Belgique. La grande majorité (75%) a lieu la nuit. Savez-vous qu’une odeur de brûlé ne vous réveillera pas ?
Les causes sont parfois difficiles à déterminer a posteriori, mais l’origine est souvent un problème électrique. Les incendies domestiques ont provoqué le décès de 53 personnes en 2017. Il reste donc du pain sur la planche si nous voulons aider à réduire le nombre de victimes.
Détection incendie: L’incontournable début de votre sécurité
Un incendie commence généralement avec de la fumée. Les détecteurs de fumée déclenchent rapidement une alarme lorsqu’un signal lumineux est perturbé par la fumée. La loi belge stipule que vous devez en placer un par étage. En pratique, c’est beaucoup trop peu. Optez plutôt pour un détecteur de fumée dans chaque pièce où un risque est présent.
En raison d’un risque accru d’alarme intempestive, l’utilisation de détecteurs de fumée dans la cuisine et le garage n’est pas recommandée. Dans ce cas, les détecteurs thermiques offrent une solution. Ces détecteurs réagissent à l’augmentation de température provoquée par un incendie.
Le CO peut être produit par des dispositifs de chauffage mal entretenus. Même des concentrations faibles de CO peuvent être mortelles. Le fait que le CO est un gaz inodore le rend encore plus dangereux. Par conséquent, placez un détecteur de CO à proximité des dispositifs à combustion, préférablement à hauteur des yeux.
Cela vous assure qu’ils sont conformes à la norme légale (EN14604 pour les détecteurs optiques), installés aux bons endroits, correctement interconnectés et audibles de partout. Leur emplacement déterminera la vitesse de détection. L’expertise d’un professionnel n’est donc pas un luxe.